Des bribes de paroles de William Sheller me trottent dans la tête:
"je suis d'accord... vers où nous serons jamais allé...
Je ne pense pas que j'étais fait pour vivre à son bord...
Je courais tout seul..."
J'apprécie le pianiste l'auteur, l'interprète, sa chaleur dans son dénuement...
A mon tour je l'imagine prenant une feuille blanche pour d'incertaines paroles qui ne seront pas car il commence toujours par la musique puis colle les paroles sur la mélodie avec la précision de l'orfèvre qui le caractérise. Comme la musique, un texte vous prend dans son rythme et vous dépose dans sa mélodie:
Titre: Déshabillée en nudité
Ma page blanche s'est déshabillée
Pour me faire voir sa nudité
Sur sa peau lisse
Ma plume glisse
Blanche comme l'aurore
Alors que tout dort
Je cours sur sa plage
Déshabillée en nudité
Lisse ma plume au jour nouveau
Où je serai contre ta peau